Pourquoi je ne participerai pas à la manifestation des gilets jaunes

On est là. Même si Macron ne veut pas on est là. Macron, il est là aussi et même si on veut pas, il est là parce que bon nombre de gilets jaunes ont voté pour lui. Ce serait en soi une raison suffisante de ne pas m’associer à ce mouvement mais c’est loin d’être la seule. Regardons les revendications sur l’affiche :

Contre la réforme des retraites

Face à l’inflation

Face à la hausse des prix de l’énergie

Pour des meilleurs salaires et conditions de travail

On croirait une affiche de la cgt d’ il y a 20 ans 10 ans ou même de 2019. Pas étonnant puisque c’est désormais la cgt et ses alliés d’extrême gauche qui tiennent le mouvement des gilets jaunes.

Comment pourrait-on ne pas être d’accord avec ces revendications syndicales basiques hélas toujours d’actualité ? Mais correspondent-elles à ce que nous vivons aujourd’hui?

La covidopsychose a permis la mise en place d’une dictature sanitaire qui par son caractère mondial à montré que les États ont perdu leur souveraineté en se soumettant au Nouvel Ordre Mondial. Des gens ont été injectés en masse avec un produit génique jamais utilisé auparavant comme vaccin (ce qu’il n’est pas). Le silence des syndicats et partis politiques sur le plus grand scandale sanitaire de tous les temps leur a fait perdre toute crédibilité. Un nombre impressionnant de gens en sont morts. Les effets secondaires sont graves et invalidants pour des centaines de millions de personnes. Le mot génocide n’a rien d’exagéré mais s’il fait trop peur on peut parler d’injecticide.

Quelle importance de manifester contre le report de l’âge du départ à la retraite si la majorité des multidosés meurent empoisonnés par cette mixture bien avant d’arriver à 60 ans ?

Comment peut-on prétendre se battre pour de meilleurs salaires et conditions de travail en laissant des travailleurs privés de droits et de ressources pour avoir refusé d’être des cobayes ?

Et comment évoquer le prix de l’énergie sans revendiquer de sortir de la spéculation imposée par le marché européen ?Peut-on croire qu’on arrivera a faire plier Macron en se baladant tous les samedis sans se battre pour la sortie de l’UE ( Frexit) qui impose la réforme des retraites et le tarif de l’énergie ?

La CGT ne parvient plus à mobiliser sous sa bannière car trop de gens ont conscience de son degré de corruption. Elle essaie de se refaire une santé en profitant le la colère des gens pour les leurrer avec son déguisement en gilets jaunes .

Lorsqu’il est question des gilets jaunes on voit des gens vibrer au souvenir de la solidarité sur les ronds-points. L’espoir était là et ce mouvement semblait porteur mais j’ai tendance à penser qu’il n’était pas que spontané. Dix jours avant le premier samedi sur les ronds-points, Jacline Mouraud squattait les plateaux TV. BFM et LCI montraient jour après jour la carte les ronds points où des blocages étaient prévus et le mode d’emploi pour les rejoindre Pourquoi une telle pub ?

Mais si ce mouvement a pu être manipulé dés le départ, son ampleu a décontenancé le gouvernement et Emmanuel Macron qui semblaient avoir perdu le contrôle de la situation. Une explosion populaire à faire rêver ceux qui avaient boudé les gilets jaunes en les traitant de poujadistes et de fascistes et qui se sont posés en récupérateurs du mouvement assistés de quelques leader approchés parla macronie.

Si les gilets jaunes ont pu croire que la persistance de leur présence tous les samedis ferait plier Macron, les faits ne leur ont pas donné raison. La répétitivité casse la dynamique d’une action. Il arrive un moment où la foule se raréfie aidée en ça bien sûr par les violences policières. Les gilets jaunes qui les ont affrontées ou ont été victimes sont des héros que l’Hstoire retiendra. Ils méritent le plus grand respect. On ne doit pas abîmer ce mouvement en l’embarquant dans des magouilles politiciennes et des enjeux de pouvoirs personnels.

Qu’allaient faire les gilets jaunes à la sortie du premier confinement ? On espérait un « monde d’après » que les peuples écriraient mais Klaus Schwab en avait déjà déposé les contours dans sa Grande Réinitialisation.  » Le mode d’après »était donc protégé par ses droits d’auteur.

J’avais espéré que les manifestants tiendraient compte de ce que nous venions de vivre et qu’ils dénonceraient la dictature sanitaire, la privation des soins interdits par le gouvernement, le tri des malades à l’hôpital l’euthanasie des pensionnaires des EHPAD. Au lieu de ça, ils se sont greffés sur Black Lives Matter et Justice pour Adama avec Assa Traoré en tête avec la bénédiction de Castaner qui évoquait la légitimité de l’émotion. J’ai compris qu’il n’y avait plus rien à attendre des gilets jaunes.

En 2021 il n’y a eu aucune contestation du faux vaccin chez les gilets jaunes . La cgt et presque tous les partis de gauche demandaient qu’il soit rendu obligatoire, Mélenchon se contentant de suivre les directives de l’OMS (de Bill Gates) . Rien non plus sur le masque étouffant les enfants à l’école et la torture des tests PCR qui leur était imposée.

En juillet 2021, le choc provoqué par l’annonce du pass sanitaire a fait sortir des dizaines de milliers de gens dans la rue. Les gilets jaunes infiltrés par les syndicats et les « antifas » ont voulu à nouveau contrôler le mouvement faisant la chasse aux  » fachos » qui pourraient se trouver ans les cortèges. Une fois de plus, le mouvement s’est épuisé sans avoir affiché le moindre soutien aux soignants et autres travailleurs suspendus.

La suite des opérations devait être l’élection présidentielle qui aurait dû nous débarrasser de Macron. mais bon nombre de personnes qui manifesteront samedi ont contribué à sa réélection en sachant quel tyran il était.

Dans ce moment explosif ou tout devient possible y compris une révolution, les gilets jaunes sont attendus comme le Messie par le gouvernement et les médias qui ont ressorti la Mouraud comme au premier jour. Avec les gilets jaunes , c’est sans risque pour Macron. Si le mouvement commence à déborder les leaders complices du gouvernement, quelques sorties du Black bloc avec une répression très violente ramènera le mouvement à de gentilles promenades hebdomadaires dans la joie et la bonne humeur.

Pourquoi ressusciter un mouvement qui a fini par décevoir au fil des ans ? Au lieu de capter l’énergie d’une lutte ayant la force de l’espoir, ce mouvement se traîne avec ses échecs, ses divisions, ses leaders contestés et ses rancœurs. La contestation jaune de 2023 a déjà posé ses limites.

Alors faut-il ne pas bouger? Certainement pas mais la dynamique des mobilisations à venir viendra des gens qui n’ont plus rien à perdre et se battent pour préserver ce qu’ils ont construit. Boulangers, artisans, commerçants, restaurateur qui devront être rejoints par les gens qui ont plus rien (personnels suspendus) et ceux pour lesquels les cris de colère ne sont qu’un cri de survie.

Ne pas participer à un mouvement c’est aussi une forme d’action si l’on sait qu’il ne mène nulle part . Ça permet de se préparer à d’autres combats qui ne seront pas une promenade de santé. Il vaut toujours mieux être où le gouvernement ne nous attend pas.