La loi sur l’euthanasie débattue en commission spécialisée avant d’être présentée dans hémicycle a montré son plus hideux visage. Entre les militants athées de gauche la « fraternelle parlementaire » les idiots utiles de la macronie et les lâches qui se taisent par peur de passer pour des complotistes d’extrême droite, on voit mal comment cette loi pourrait ne pas être votée.
Ça fera un peu de bruit sur les réseaux sociaux pendant quelques jours. Puis on oubliera pour ne parler que des élections européennes qui envoient au Parlement des gens qui n’ont aucune marge de manœuvre. , un ou deux meurtres odieux qui défraieront la chronique , un,e alerte climatique sécheresse ou inondation, des bruits de bottes en Ukraine , deux ou trois scandales vites éclipsés et pour clore en beauté les JO et leur cortège de créatures satanique destinées à faire diversion.
Que les parlementaires votent un texte qui permettra de faire pression sur les malades pour abréger leur vie même lorsque le pronostic vital n’est pas engagé passe pour un fait d’actualité parmi d’autres. Mais s’il est adopté, les conditions seront réunies pour faire de la France un pays pionner en matière de mort administrée par l’État quand il estime que les gens ne sont pas dignes de vivre.
Mon livre qui vient de sortir n’y pourra rien Il ne sera pas dans les grands médias . Heureusement, des voix s’élèvent pour dénoncer ce projet qui filtré par la Commission spécialisée de l’Assemblée Nationale semble directement avoir été écrit par la Bête de l’Évènement.
Si je souhaite que mon livre rencontre un écho pour sensibiliser les gens, je suis soulagée de voir que ce projet choque autant de monde. A force d’attendre cette loi démoniaque depuis 40 ans, les promoteurs de l’euthanasie ont été entraînés par leur pulsion de mort qui révèle leur folie. Tant mieux car leur projet n’est pas défendable. On ne peut plus nous la refaire avec ces personnes dans d’atroces souffrances en phase terminale de cancer. La loi Leonetti y suffisait.
Nous devons être nombreux à porter la contestation. La résistance qui doit venir doit être encore plus forte que celle qui s’est créée contre le vaccin car la mort est donnée directement et il va être difficile de faire croire que c’est pour le bien des gens.
Mon livre Donner la mort, ce n’est pas soigner
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La loi sur l’aide à mourir se pare de ses plus beaux habits de respectabilité. Des tables rondes sont organisées. Les représentants des religions sont entendus ainsi que des soignants et des personnalités référentes en matières d’éthique.
« Quand tu veux enterrer un problème, crée une commission »disait Clemenceau» Malheureusement ce n’est pas le problème que le gouvernement veut enterrer mais les personnes qui seront euthanasiées un fois passées les politesses échangées en commission. Lorsque la loi sera votée. Il ne sera plus possible de revenir en arrière.
Comme prévu, les représentants des différentes religions ont exprimé leurs craintes et leur hostilité à ce projet. On n’en n’attendait pas moins d’eux. Olivier Falorni dont la seule préoccupation de député a toujours tourné autour du projet d’euthanasie a dit : « Je respecte toutes les convictions, seulement dans une république laïque, la foi ne fait pas la loi ». Tiens donc !
Ce ne sont pas les religieux qui écrivent les lois ? On ne peut que s’en féliciter. Par contre, les francs-maçons [plus particulièrement le Grand Orient] sont à la manœuvre depuis près de 50 ans pour faire aboutir la légalisation de l’euthanasie. Ceci ne choque pas Monsieur Falorni et l’on devine pourquoi. L’ Assemblée Nationale a auditionné les représentants des loges maçonniques au même titre que ceux des autres religions. Quelle mascarade puisque 30 à 40 % des parlementaires sont francs- maçons [fraternelle parlementaire] !. Leur mission est d’initier et de faire voter les lois maçonniques ce qui a été fait pour toutes les lois sociétales. Je le savais depuis longtemps puisque ça m’avait été dit par des francs-maçons venus à l’enterrement de mon père. Mais c’est clairement dit par l’ex -maître franc-maçon devenu catholique pratiquant Serge Abad-Gallardo (1)
La foi ne fait pas loi mais quelle foi ont les francs maçons ? Une foi laïque ? Pourquoi une idéologie laïque devrait-elle mortifère ? L’ensemble des religions influence des millions de personnes en France. La Franc-maçonnnerie ne représente que 0,3 % des gens. Pourquoi laisser cette secte décider des conditions de notre mort ?
Les francs maçon sont-ils animés par une idéologie sans transcendance ou une foi qui s ‘apparentait à celle d’une religion ? Beaucoup de bruits circulent sur les francs-maçons mais le mieux est de laisser la parole à Serge Abad-Gallardo Il dit n’avoir jamais été témoin des orgies et sacrifices qui alimentent les rumeurs sur les réseaux sociaux, mais il affirme que la Franc-maçonnerie est luciférienne. C’est un point de vue de catholique pratiquant et il ne faut pas ignorer que pour les catholiques même la voyance ou la communication avec les esprits de défunts sont sataniques. De plus, les Francs maçons du grand-Orient sont les ennemis historiques de l’Église.
Ceci dit, on reconnaît l’arbre à ses fruits. Pour ne parler que de la loi sur l’euthanasie, il n’est pas difficile de deviner ce en quoi croient des gens qui depuis cinquante ans voient comme ultime progrès de l’humanité l’autorisation légale de tuer son prochain qui souffre..
Quelle religion peut inspirer des gens qui proposent qu’une mère, un conjoint, les enfants de parents âgés puissent donner un poison à une personne aimée ?
Quel dieu peut inspirer des médecins ou psychiatres qui froidement autorisent l’euthanasie d’une personne qu’ils n’ont pas su protéger?
Quelle compassion spirituelle éclaire les journalistes et influenceurs qui déclarent qu’aider à mourir une personne dépendante est un acte d’amour ?
Le Maître de l’Univers que servent les francs maçons, ce n’est pas Dieu. Leur idéal, c’est l’émancipation totale de l’ homme jusqu’à décider du moment de sa propre mort mais en demandant à une tierce personne de la donner. C’est une lutte métaphysique contre l’inéluctabilité de la mort qui échappe à notre volonté. La phase suivante, c’est le transhumanisme ou le rêve pour l’élite d’échapper à sa condition de mortel.
La loi sur l’euthanasie n’a plus grand rapport avec le souci légitime de vouloir soulager des souffrances paroxystiques d’une maladie incurable. Les moyens pour ne plus souffrir existent. Les francs-maçons veulent se libérer de Dieu. L’athéisme était une réponse à cette quête mais l’absence de transcendance lui donne un goût d’inachevé. Leur but est donc de combattre les religions en se plaçant sur le même terrain. Celui de la transcendance en servant un autre Maître.
Limiter le débat sur l’euthanasie à un combat entre religion et laïcité comme le fait Olivier Falorni est un combat d’arrière garde qui n’a rien de progressiste. Nous ne sommes plus au XIX e siècle .Dans la population, ce clivage n’a pas lieu d’être. Il existe des personnes croyantes ( toutes religions confondues) prêtes à signer des directives anticipées demandant l’euthanasie . À l’inverse , la plupart des adversaires à ce projet ne le sont pas pour des raisons religieuses mais parce qu’ils ont bien compris les intentions criminelles qu’il contient. Le décret Rivotril nous a ouvert les yeux.
Ce n’est pas parce que les francs-maçons ont de vieux comptes à régler avec l’Église catholique que nous devons accepter que la société amorce un virage civilisationnel irréversible au service de l’eugénisme et de la mort. Nous n’avons pas à être pris en otage dans cette guerre de religion dans laquelle nous avons tout à perdre à commencer par la vie.
(1)Vidéo de Serge Abad Gallardo ancien maître franc maçon devenu chrétien :
Parution le 14 mai de mon livre : « Donner la mort, ce n’est pas soigner »
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